La Direction générale de la compétitivité de l’industrie et des services¹ (dgcis) a publié ou plus précisemment mis à jour ce 10 janvier, la page de présentation consacrée au Référentiel des métiers du design.
Une initiative qui fait suite à « La politique du design » initiée avec la publication du rapport de M. Alain Cadix et de son collège de designers au mois d’octobre dernier.
Souhaitant que vous trouverez avantage à consulter cette abondante littérature justifiée par la « nécessaire reconnaissance de nos métiers ».

L’actualité met parfois à jour d’étranges relations, si ce n’est des relations contraires : designers interactifs qui compte au nombre des membres du comité de pilotage† interrogés en amont de la rédaction du Référentiel pour les métiers du design fait annonce en date du 17 janvier, de son partenariat pour ses soirées *di*/zaïn avec la très décriée banque d’images Fotolia.
Collaborer à une opération destinée à apporter de la reconnaissance à une catégorie professionnelle en épousant « celle-là même » — entre autres — qui contribue à paupériser un métier cousin, voilà de quoi jeter un voile de soupçon sur les qualités et les motivations véritables des signataires du dit « Référentiel ».
Une courte recherche sur le site de l’UPP, Union des photographes professionnels/auteurs, me rappelle que le vers est sans doute dans « les fruits ministériels » depuis longtemps.
Pour clore avec cette information, je rappelle que l’AFD, Alliance française des designers, abondamment citée dans la bibliographie‡ du Référentiel — mais visiblement absente de la consultation — est hébergée dans les locaux de l’UPP.
Ouille !

† voir à la page 5 du Référentiel.
‡ op. cit., pages 137 et 138.

1. Le 16 septembre 2014, la Direction générale de la compétitivité de l’industrie et des services (dgcis) est devenue la Direction générale des entreprises (DGE).